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COMMENT DEVELOPPER LA PARTICIPATION DES CITOYENS

L'aspect démocratique et participatif d'un projet est particulièrement important pour que celui-ci ait un caractère alternatif mais aussi pour qu'il le conserve dans le temps. Construire un projet « avec » plutôt que « pour » une population donnée change radicalement la nature des problèmes soulevés et des solutions qui y sont données. D'autre part c'est un garde fou pour éviter que le projet soit récupéré par le système, ou institutionnalisé, que les objectifs initiaux soient perdus à cause de la routine, ou que le pouvoir soit accaparé pour le bénéfice personnel de quelques uns...
L'action de Solidarité villes est un exemple concret de ce qui peut être fait pour faire participer les citoyens à l'élaboration d'un projet. La formation « Susciter la participation » organisée par la SCOP d'éducation populaire le Pavé ou celle du Vent debout de Toulouse, permet d'acquérir des outils pour mettre en œuvre des projets citoyens participatifs. Ces outils peuvent aussi être utilisés lors d'actions d'éducation populaire ou pour améliorer le fonctionnement interne des organisations. Participer à une telle formation change radicalement le regard par rapport à nos pratiques habituelles. Ces derniers aspects font l'objet d'un travail en sous-groupes à la suite de cet atelier de manière à réfléchir à la pratique participative d'Attac elle-même, au niveau de son fonctionnement interne ainsi que de sa manière de concevoir et pratiquer l'éducation populaire.
Que recouvre le terme de «participation» ?
Cet atelier est donc centré sur les pratiques participatives, les expériences, ce qui se passe et ce qui s'y joue. Mais la participation est une notion galvaudée, unanimiste, floue, voire ambiguë. En même temps elle suscite des attentes fortes de la part des citoyens.
* Le discours dominant est ambigu par rapport à la décision. Au minimum il s'agit d'informer les citoyens, de consulter pour éventuellement enrichir le projet à la marge. Dans l'idéal, elle permet de se concerter, quand les différents partenaires, les groupes de citoyens, d'élus, de techniciens... apportent leur part au projet. Mais au bout du compte, les dirigeants, les élus, tranchent. Le processus ne va que rarement jusqu'à la décision ou codécision et à la possibilité réelle d'une nouvelle répartition des pouvoirs. Les dispositifs en place ne sont pas fait pour évoluer, ni pensés par les institutions, les pouvoirs politiques en général, pour s'élargir aux gens, aux invisibles de la participation, aux populations « sans voix », ni pour progresser dans ce sens là.
* Les attentes sont fortes. La participation peut être abordée sous deux angles. D'une part la participation est un droit légitime à intervenir sur sa vie. D'autre part la participation est tout un processus qui prend du temps d'éducation les uns par les autres, de dépassement des obstacles, d'expérimentation... C'est un temps de prise de conscience de sa capacité à enrichir la citoyenneté, les rapports sociaux, le rapport au politique, de la richesse de faire collectivement, même si c'est difficile, s'il y a des aller-retours. C'est une augmentation, une diversification, voire un pouvoir d'invention dans la puissance d'agir qui pourrait renouveler profondément la société et la politique.
C'est quoi pour vous la participation ?
Pour traiter la participation dans une assemblée, on peut faire intervenir un intellectuel ou bien partir des gens: Qu'est ce que la participation pour vous, en quoi est-elle est difficile, quand est-elle réussie?, quels sont les critères qui font que cela marche ou pas? pourquoi on y tient ou pas?
Constitution de Groupes d'Interviews Mutuelles (GIM): En groupes de 3 personnes, si possible que l'on ne connaît pas ou peu, chacun va raconter en 8 minutes des moments où on a l'impression qu'il y a eu participation, qu'elle soit réussie ou ratée. La première personne s'exprime puis les deux autres la questionnent pour essayer de mieux comprendre ce qui s'est joué et de clarifier la situation. Au bout de 24 minutes, quand les 3 personnes se sont exprimées, elles synthétisent en 3 idées fortes ce qui facilite la participation, ou au contraire y met des freins, ou la représente bien. Ces idées fortes seront ensuite partagées en grand groupe à la fin.
Ce qui ressort des GIM d'un des sous-groupes:
* Des données préalables à l'envie de mobilisation et au maintien de cette mobilisation dans la durée:
l'intérêt, le fait d'être touché,
la disponibilité en temps,
la participation financière...
-> Remarque: Mais pourquoi doit-on susciter la participation?: Si l'on partait vraiment d'eux , de ce qui les concerne, les gens trouveraient de l'intérêt et du temps. Mais est-ce que c'est ce que l'on veut: partir d'eux ou de nous?
* Des problèmes de méthodes au sens très large:
Comment est-ce qu'on organise pour permettre l'expression de chacun et pour que le projet proposé par le groupe réussisse, ce qui est nécessaire pour qu'il y ait satisfaction?
Comment est-ce que l'on coordonne, qu'on sert de catalyseur, qu'on prend des décisions (sociocratie, tirage au sort...)?
Comment clarifier les attentes et les objectifs, obtenir une transparence des postures de ceux qui organisent, pour éviter la récupération?
Comment laisser des marges de manœuvre, éviter que les cadres prévus pour libérer la parole soient trop rigides, que les limites de temps n'empêchent l'approfondissement des questions avant la prise de décision, qu'il y ait instrumentalisation en marginalisant les points de vue? ...
Comment est-ce qu'on crée des échanges, permettant de faire circuler l'information et de pouvoir réfléchir, le manque d'information et de culture étant des freins à la participation?
Comment permettre qu'il y ait de l'écoute, une égalité de valeur des paroles?
Comment gérer les conflits qui bloquent tout
-> Remarque: En fait les conflit sont intéressants, il faut les utiliser pour avancer et non essayer de les tasser pour qu'ils disparaissent.
Présentation de la Coopérative d'éducation populaire
du Vent debout et de ses grands principes
Un des aspects des GIM (Groupes d'interviews mutuelles) est de partir des récits de vie: C'est seulement en partant de ce qui concerne vraiment les gens que l'on pourra changer les choses: partir de ce qu'ils vivent, de leurs difficultés.
Quand on part d'interventions théoriques, il y a des gens qui ne se sentent pas légitimes pour intervenir, alors que tous ont quelque chose à dire si l'on part du vécu. Cela permet de libérer la parole et de créer de l'intelligence collective
Demander de parler de son vécu permet aussi de sortir des discours habituels et de la langue de bois, ce qui est particulièrement intéressant lors d'une utilisation avec des élus, des responsables d'organismes etc..
La Scop du Vent debout a été créée grâce à l'appui de la Scop le Pavé en Bretagne et voulait essaimer. Elle comprend 6 associés salariés qui expérimentent ensemble l'autogestion et la démocratie interne.
Elle propose différentes choses pour faire une éducation populaire au politique. La démocratie ne se décrète pas, la démocratie se travaille, s'expérimente.Tout le monde doit s'éduquer et s'entre-éduquer à la démocratie. La Scop organise des formations, des interventions dans le cadre de structures (par exemple dans un conseil général, une commune...) pour que les processus soient les plus démocratiques et participatifs possible ainsi que des conférences gesticulées sur des thèmes qui les touchent (l'engagement, la France-Afrique...). Les conférences gesticulées sont des spectacles ayant des aspects de conférence mais sous forme de spectacle et en introduisant des éléments de vie, car cela parle plus aux gens quand on parle des idées que l'on avait avant, des moments où l'on s'est trompé...
Ce qui est utilisé permet d'aller chercher d'autres publics, de sortir de l'entre soi, en diversifiant les outils, en travaillant sur d'autres registres comme le vécu personnel, ce qui permet de casser certaines formes de dominations. D'autres techniques permettent de chercher l'analyse comme les outils développés par Peuple et culture:
* L'arpentage est une lecture collective d'un ouvrage: le livre est découpé en parties, chacun des membres du groupe lit une partie, puis ils se ressemblent pour partager leur lecture: Quelles sont les idées fortes? Qu'est-ce qu'on ressent et qu'on aimerait dire à l'auteur?
* L'entraînement mental est une façon de complexifier l'analyse, de diversifier les points de vue... Cet outil a été utilisé dans les ateliers en sous-groupes qui ont suivi celui-ci.
Expériences de démocratie participative
Solidarité villes a été créée dans les années 90 pour agir dans le cadre de la coopération décentralisée avec les pays du sud essentiellement au niveau de l'habitat, de l'urbanisme. Depuis 10 ans son activité s'est recentrée en France.
Les Ateliers du Citoyen ont démarré en 2006 à la suite d'une rencontre "Comment les citoyens prennent la parole" centrée sur les dispositifs d'implication des citoyens tels que des budgets participatifs, des conférences de citoyens avec les différents acteurs... Un groupe a travaillé un an sur ce qu'il serait possible de faire à Toulouse
Le premier grand postulat de cette démarche est que toute personne possède des savoirs sur son territoire et qu'il serait dommage de se priver de cette richesse lors d'un projet d'aménagement. La suffisance des pouvoirs publics est une des raisons de l'échec des politiques de la ville : ils se centrent sur les incapacités des personnes, ils sousestiment la créativité et les liens sociaux des habitants et surestiment leurs capacités à réduire les inégalités.
Le deuxième postulat est que chacun peut devenir acteur du changement s'il dispose d'un minimum d'informations nécessaires et d'outils, notamment d'outils de prise de parole, celle-ci étant souvent difficile pour des populations en difficulté.
Deux objectifs:
* La coproduction de l'action publique, c'est-à-dire la mise en place d'un dispositif permettant un partage de la décision et à un résultat réel. Par exemple, lors d'un travail sur la politique de la ville, les jeunes ont demandé la gratuité des transports ainsi qu'un conseil municipal des jeunes. Le conseil des jeunes a été obtenu mais pas la gratuité des transports. Cependant ils ont maintenant un dispositif favorable pour diminuer le coût de transports des moins de 25 ans. Les gens viendront dans les groupes de travail si cela débouche sur quelque chose de concret.
* La formation réciproque, la mutualisation des savoirs et des pratiques entre les professionnels, les habitants, les institutionnels... : elle crée une forme de mobilisation, de conscientisation qui permet de devenir acteur. Pour cela, il existe une méthode de travail, inspirée de celle utilisée à Montpellier, mais adaptée au contexte local.
Deux exemples
A Toulouse, cette démarche s'est appuyée sur un réseau associatif et de centres sociaux. Chacun de ces organisation a organisé un groupe d'expression (quelle que soit la modalité: dessin, photo...au delà des groupes de parole) de 10 à 12 personnes maxi, pour favoriser une égale prise de parole. Ils ont travaillé sur une thématique proposée par le groupe de pilotage, par exemple les relations de voisinage. C'est un processus long, de 6-8 mois, de partage d'informations sur ce qui existe et de formation à la prise de parole. L'ensemble a été mis en commun sur toute une journée en assemblée plénière. Le temps du repas est un moment important pour la convivialité, pour créer une climat de confiance et d'échange. On brasse les groupes d'expression. Les habitants ont exprimé eux-même leurs souhaits de changement. Les élus ne sont pris au piège: ils ont été informés au préalable des types de demandes afin qu'ils puissent préparer leurs réponses. Un comité de suivi a été prévu pour s'assurer de la mise en œuvre effective des engagements car il y a une lassitude des réunions où ce qui a été dit ne se réalise pas. Mais cette expérience est à l'arrêt, car les financements initiaux du Conseil régional et des centres sociaux de la CAF n'ont pas été relayés par la municipalité.
A Pau, Solidarité Villes est intervenue dans le cadre du réaménagement d'un quartier délaissé en centre ville, au fond d'un ravin, accueillant une population en grande difficulté. Solidarité Villes a d'abord obtenu la renégociation du planning pour qu'elle dispose d'au moins 6 mois avant que les urbanistes ne commencent à travailler, contrairement à ce qui avait été prévu. Cette condition est nécessaire pour gagner la confiance des habitants qui ont un grand scepticisme par rapport à la sincérité de la démarche des élus. Sinon ils considèrent que tout est décidé d'avance.
Le travail a été basé sur des récits de vie, l'histoire des anciens, des déambulations dans le quartier, des entretiens individuels. Régulièrement étaient organisés des temps de restitution et de synthèse ainsi que des réunions publiques avec les élus et les maîtres d'ouvrage pour que les habitants puissent les interpeller directement. Le processus a rencontré l'adhésion immédiate des habitants et des acteurs du quartier d'où une grande richesse des échanges et une grande inventivité. Leurs demandes ont été prises en compte par les urbanistes qui ont pu puiser dans cette manne d'idées. Le dialogue en direct avec les urbanistes était important en tant que signe de reconnaissance de la valeur de l'avis des habitants sur des sujets relativement complexes. Le contenu des propositions n'a pas été inflationniste : les habitants ont plutôt proposé des améliorations progressives mais qui soient gérées par eux, en concertation avec eux. Les 3 équipes d'urbanistes vont présenter prochainement leurs propres analyses du projet en assemblée plénière.
Points qui ressortent de cette expérience :
* Le temps de habitants n'est pas celui des élus : de telles démarches nécessitent des temps longs, d'où la difficulté à financer cette concertation.
* Le besoin de disposer des informations et d'une formation préalable pour pouvoir dialoguer correctement avec les collectivités
* On ne peut pas dissocier le projet urbain, le projet social et le projet culturel quand on travaille sur l'espace public, les déplacements...
* Le fait que le projet ait été confié à une société d'économie mixte est plutôt un écran et un frein: les habitants veulent parler directement aux élus.
* La question de la médiation est essentielle et ne peut être assurée par des agents municipaux: il y a besoin d'un tiers neutre capable d'établir ce dialogue.
* Les habitants prennent goût à la participation, viennent aux réunions et sont en train de créer un collectif pour continuer à être des interlocuteurs, Solidarité villes ayant fini son intervention.
Savoirs et ressources citoyennes
Si l'on aborde la question de la participation sous un angle politique, on peut se demander si la démocratie peut donner des résultats raisonnables. Le présupposé partagé est que chacun peut avoir une contribution utile sous conditions d'information, de prise de parole, d'organisation du débat, de temps, de conscientisation... Mais quid des conditions normales où ces conditions ne sont pas réalisées.
Quelles sont les contributions possibles? :
* La maîtrise d'usage : savoirs issus de son vécu. Elle est souvent méconnue par les experts, pas facile à partager collectivement et il manque de personnes pouvant l'organiser de manière à ce qu'elle fasse sens et devienne un savoir partagé. De plus, elle ne concerne pas les problèmes plus complexes où les personnes n'ont pas d'expérience personnelle (par exemple l'intervention en Syrie, les nanotechnologies...). D'où la question: La maîtrise d'usage n'est-elle pas pour la petite politique, la grande politique relevant elle des politiciens de profession, des experts?
* Le bon sens : c'est ce que l'on demande aux citoyens désignés pour participer à un jury d'assise. A partir d'un ensemble d'informations, d'un débat contradictoire, on leur demande d'émettre une opinion raisonnée sans qu'ils aient une expérience personnelle sur le sujet. La difficulté est le passage du bon sens individuel au bon sens collectif, la monopolisation de la parole dans une assemblée hétérogènes sur le plan symbolique et le traitement de sujets plus abstraits (par exemple les nanotechnologies), d'où la nécessité d'animateurs, de catalyseurs et de dispositifs participatifs dans les jury citoyens, les conférences de citoyens...
* L'expertise : Au 17ème siècle, l'expert est celui qui a suffisamment d'expérience , mais c'est maintenant celui qui a suffisamment de savoirs techniques ce qui passe par une formation. Les citoyens peuvent-ils acquérir cette expertise? Par internet il est facile de faire contribuer d'autres personnes sur les questions techniques. Dans les dispositifs participatifs on peut trouver des citoyens qui sont aussi des professionnels dans le domaine technique abordé mais aussi dans le travail social, l'animation... Certaines personnes vont acquérir une compétence d'animation de réunions pour organiser ces savoirs. Mais quand les organisations grossissent, des problèmes apparaissent : des problèmes de financement, des difficultés de relations entre la base et ceux qui sont à la tête de l'organisation, qui recrée une distance au sein de cette expertise associative.
* Le savoir politique : la démocratie suppose la reconnaissance que tout le monde peut avoir une contribution utile, un raisonnement et une opinion, pas directement sur tous les problèmes mais au moins sur les personnes qui peuvent y remédier. Cette compétence politique de réussir à se forger une opinion, d'oser l'exprimer, de voter mais aussi de participer plus activement n'est pas spontanée et doit s'organiser par l'éducation populaire, la conscientisation, l' « empowerment »... pour avoir la capacité d'exercer activement sa citoyenneté: ce n'est pas le cas de la plupart des citoyens. L'acquisition d'un savoir politique par les citoyens n'est pas si différente de celle des politiques. Le décalage technique entre les citoyens, même organisés, et les élus et les experts de profession qui travaillent sur le sujet depuis des années existe aussi entre les élus et les cabinets d'expertise ou leurs propres administrations. Mais les élus acquièrent des compétences pour savoir poser les bonnes questions et trancher entre des solutions techniques qui ont toujours des répercutions politiques.
Discussion à partir de la remarque d'un participant sur la confusion entre projet politique et projet associatif.
* Les élus ont une responsabilité politique et doivent décider. La question est de savoir à quels moments les citoyens peuvent être interpelés. En général, ils sont exclus en amont, lors de l'élaboration d'un diagnostic par exemple, et à la fin, parce que la règle du jeu ne le permet pas. C'est tout-à-fait autre chose dans une association, un syndicat, où là par contre c'est l'assemblée participative de base qui définit les règles du jeu.
* Les objectifs citoyens sont à court terme pour pouvoir gagner par rapport à une prise de décision. Mais s'ils n'ont pas pu y participer, ils peuvent quand même avoir l'objectif à long terme d'avoir un regard citoyen au niveau du contrôle de leur mise en oeuvre.
* S'interroger sur qui sont les élus pour identifier les conflits d'intérêts et pouvoir instaurer des contre-pouvoirs.
* Ceux qui s'engagent dans l'organisation de démarches participatives savent qu'ils doivent constamment réinterroger leur position d'intermédiaire entre citoyens et élus, leur utilité mais aussi leurs limites.
Source:
D'après l'atelier "Démocratie participative et éducation populaire ou comment développer la participation des citoyens " de l'université d'été 2012 d'Attac. Cet atelier a été proposé par la commission Alternatives car il est ressorti de la formation « Comment participer à développer des alternatives concrètes » que l'aspect démocratique et participatif d'un projet est particulièrement important pour que celui-ci ait un caractère alternatif mais aussi pour qu'il le conserve dans le temps.
Animation et intervenants: Colette Boudou, Gérard Gasselin, François Schalchli, Yves Sintomer, Antoine, Katia et Pablo animateurs de la SCOP Vent debout
- INITIATIVES:
Spirale est un site d'Attac France
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