Voici quelques chansons écrites par une militante du comité local Attac Paris 13 qui peuvent servir pour des animations de rue à l’occasion du G8/G20. Préparez vos cordes vocales et faites en bon usage !
SARKO AU PARADIS FISCAL
Sur l’air de la carmagnole
M’sieur Sarkozy avait promis (bis)
De fermer tous les paradis (bis)
Il nous a bien menti
C’est une escroquerie
Refrain
Chantons nos résistances
Vive les chants, vive les chants
Des battants
Afin de rendre présentable (bis)
Ces combines intolérables. (bis)
Il nous montr’ les copies
Des élèves convertis
Refrain
Célèbr’ prestidigitateur (bis)
Il fustige avec grande ardeur (bis)
La caiss’ noire des banquiers
Aux paradis planquée
Refrain
Il nous a dit ; j’ai plus d’un tour (bis)
Pour fermer ces nids de vautours (bis)
Andorre a publié
Paradis oublié
Refrain
Il ne faudrait pas nous la faire (bis)
La liste grise, on y voit clair (bis)
Tout cet argent volé
Il faut le restituer
Refrain
Nous réclamons la transparence ( bis)
A ces magnats de la finance (bis)
Vivement qu’on légifère
Qu’on fasse un peu d’lumière
Refrain
Sur l’air du Chant des partisans
Dans les halls les grandes puissances-ces
A l’abri de tout trublion
A l’appel de la vertu
Se lèvent ; ils vont réguler (bis)
Peuples pauvres, peu-ples oubliés-és
N’ont pas du tout voix au chapitre
Qui décidera demain
De les sauver de la faim ? (bis)
Ils ont dit ; on va s’occuper-er
Des financiers controversés
Moins de gains, moins de combines
Rien d’opaque, c’est not’ doctrine (bis)
Les grands ont tant à conserver-er
Que les remèdes préconisés
Sont trop lourds à supporter
Ils ne vont pas s’suicider (bis)
C’est à nous de régler l’problème-eme
De dénoncer l’obscure finance
On se souvient qu’les vampires
S’évanouissent’ à la lumière (bis)
Sur l’air de la Complainte de Mandrin
Ils étaient huit et vingt puissants dans cette bande
Tous invités en France à la ta-ble
Vous nous croyez
Tous invités en France à la table des grands
Ils étaient des millions absents de cette bande
N’étaient pas convi-és au grand ménage’
Pas convi-és
N’étaient pas convi-és au grand remue-ménage
Ils clament la vertu, la finance transparen-te
Des richesses du monde ils disent le
Vous les croyez
Des richesses du monde ils disent le partage
Ils prônent la sagesse et même la tolérance
Aux absents du banquet, ils disent’ soyez
Vous nous croyez
Aux absents du banquet ils font payer la crise
Ils vont tout réguler, tout’ la marche du monde
Le prix des céréales et le libre
Vous entendez
Le prix des céréales et le libre marché
Le 13e à l’unisson du forum social de Dakar
(Sur l’air des copains d’abord)
C’est à Davos sous un ciel gris
Qu’ils se retrouvent ces bandits
Tous ces mafieux de la finance
Oui de la finance
C’est là qu’ils creusent, quelle engeance
Le trou mortel de leurs dettes
En nous accablent de leurs traites
De toutes leurs traites
Mille entreprises rassemblées
Pour être ici ils ont banqué
Les pédégés du CAC quarante
Oui du CAC quarante
Sur notre dos créent leur entente
Le nouvel ordre économique
Ils nous le font patriotique
Oui patriotique
C’est en Egypte, en Tunisie
Les dictateurs, ils l’ont compris
Font leurs affaires avec les grands
Oui avec les grands
Par leurs alliances ces brigands
Affament’ sans vergogne les gens
Le FMI impose ses plans
Oui impose ses plans
C’est à Dakar, soleil d’Afrique
On est bien loin d’l’empire du fric
De concert les peuples se lèvent
Mais oui ils se lèvent
Une vraie force les soulève
Le marché-roi il faut détruire
Inventer un autre avenir
Oui un autre avenir
Dans le treizième voilà qu’on sème
Les petites’ graines d’un autre système
A l’écoute de la voix du monde
Oui des voix du monde
Il est temps de lever les frondes
Comme à Dakar d’imaginer
Un nouveau monde à partager
Oui à partager
Ces maudits banksters
(Sur l’air des « Copains d’abord »)
Ce n’étaient pas des bienfaisants
C’étaient plutôt de vrais faisans
Le bien commun, ils s’en tapaient
Oui, ils s’en tapaient
Détruire un peu plus la planète
Et tant pis si là bas ça pète
Ce n’est pas du tout leur affaire
Aux maudits banksters
Avec les bell’ cart’de crédit
Ils croyaient gagner l’paradis
Mais le système les a coincés
Oui vraiment coincés
Le crédit les a enchaînés
La grève, il faut y renoncer
Ils les ont poussés vers l’enfer
Ces maudits banksters
C’est beau une bulle qui s’arrondit
Ca donn’ des frissons garantis
Aux traders, de l’adrénaline
Oui d’l’adrénaline
Quand elle crève, c’est le citoyen
Qui perd encore de ses moyens
Ils n’ont pas besoin de s’en faire
Ces maudits banksters
Le marché roi, c’est évident
Ca mène le monde assurément
Y-a pas moyen d’faire autrement
De faire autrement
C’est ce que disent nos banquiers
Secourabl’ pour les plus friqués
Pour les exclus sèment la misère
Ces maudits banksters
S’ils appliquent ces bons amis
Les mé-de-cines du FMI
Ils préconisent les remèdes
Oui, tous les remèdes
Peupl’ en péril, il faut traiter
Avec grande sévérité
Tuer le malade ne soucie guère
Ces maudits banksters
On aimerait que nos dépôts
N’alimentent plus leurs tripots
Nos ban-ques risqu’ à la roulette
Oui à la roulette
Ils aiment jouer au casino
Il faut croire que c’est rigolo
Des gagne- petit n’ont rien à faire
Ces maudits banksters
Ce sont nos sous qui ont nourri
Ces pratiques vraiment pourries
Il est temps de nous réveiller
Oui nous réveiller
Non, plus question que notre épargne
Alimente de nouveaux bagnes
Imposons leur d’autres critères
Aux maudits banksters
Ils continuent de saccager
Partout le monde est en danger
De la finance on peut tout faire
Oui on peut tout faire
Ruiner les peuples ou les sauver
Monter les prix ou les baisser
On dirait qu’ça les indiffère
Ces maudits banksters
L’heure est venue de dénoncer
Le système prêt à dépecer
Les conquê-tes de nos aînés
Oui de nos aînés
C’est notre affaire de proposer
Les recettes qui vont changer
Cette ban-que qui rémunère
Ces maudits banksters.
(sur l’air de Bring back my bonnie)
Vous savez bien qu’sur la planète
Le pouvoir est à ceux qui trichent
Pourquoi faudrait-il qu’on s’soumette
Plus longtemps à la loi des riches
Ils prétendent qu’on veut tout détruire
Qu’on est simplement des antis
On voudrait seul’ment en finir
Avec les pass-droits des nantis
G 20, G 20, j’ai vingt bonn’s raisons de m’y opposer
G 20, G 20, bonn’s raisons de me révolter
Ils prétendent qu’il faut faire la guerre
Aux dictatur’s et aux tyrans
Avec leurs protégés d’hier
Ils ont du boulot pour longtemps
Avec les intérêts d’la dette
Les banqu’s n’arrêtent pas d’engraisser
C’est un truc pas vraiment honnête
Mas l’G8 veut pas l’annuler.
G 20, G 20, j’ai vingt bonn’s raisons de m’y opposer
G 20, G 20, bonn’s raisons de me révolter
Et si par hasard on s’invite
A leur séance pour discuter
Ils sortent le grand jeu d’la panique
Au s’cours les barbares vont entrer
Ils se croient les maîtres du monde
Et nous toisent avec arrogance
Ils n’entendent pas que ça gronde
Le monde leur crie résistance
G 20, G 20, j’ai vingt bonn’s raisons de m’y opposer
G 20, G 20, bonn’s raisons de me révolter
Sur l’air de "Les Daltons"
simplifié pour être plus facilement chantable.
Les chiffres indiquent ce qu’il faut compter dans sa tête.
Les lettres E en gras sont à prononcer
(chanson de Teni)
Écoutez ce murmure, écoutez ce chant
c’est l’ passé, le futur et c’est le présent (...2...)
L’eau qui sort d’un bois (...2...3...)
mais c’est la dernière fois (...2...)
c’est la loi, et la police est déjà là.
À la rescousse de l’industrie de la mort
Et la source va mourir, va mourir encore
Oui mais on est là
et on lèvE le bras
Tu pensais, tu pensais qu’on ne l’ ferait pas
Tiquetic Tiquetic, c’est le son du fric
c’est le son du ca-ca du capitalisme
Oui mais on est là
et on lèvE le bras
On vient t’enlever ton déguis’ment de roi.
Tu nous voles, tu nous mens, tu prends tous les droits
Tu détruis et gardE le restE pour toi
Oui mais on est là
et on lèvE le bras
Tu croyais, tu croyais qu’on n’ te verrait pas
Tacatac Tacatac le son d’la matraque
la police contre nous, c’est une bell’ arnaque
On restera là
on nE vous écoute plus
venez donc vous asseoir à côté de nous
Écoutez ce murmure, écoutez ce chant ]
c’est l’ futur, c’est l’ futur et c’est le présent ]
L’eau qui sort d’un bois ]
la TerrE revivra ]
c’est la loi d’ la nature et on n’y touche pas. ]
] BIS
Et s’il faut lutter contrE les hors-la-loi ]
capitalos et flics désignés du doigt ]
On s’ra toujours là ]
le poing au bout du bras ]
pour vous gifler d’un souffle ou d’un regard droit. ]