TCHERNOBYL FOR EVER
Documentaire de Alain De Halleux (55mn)
« L’homme a la mémoire courte mais l’atome, lui, a la vie
longue. » D’images d’archives en images de synthèse,
s’appuyant sur les témoignages croisés des enfants de
Tchernobyl – qui ont l’âge de la catastrophe – et de leurs
aînés, le réalisateur s’interroge sur la chape de silence qui
semble s’être imposée en Ukraine en un quart de siècle.
L’ancienne république soviétique porte pourtant, aujourd’hui
encore, les stigmates de l’accident. Un projet pharaonique de
confinement, dont le coût est estimé à 1,5 milliard d’euros,
pour recouvrir le sarcophage – aujourd’hui abîmé – édifié
par les Soviétiques autour du réacteur endommagé, pourrait
endetter le pays pour de longues années.
La CRIRAD a le DVD et participe à l’animation de projections-débats sur ce thème.
NUCLÉAIRE : QUESTIONS CENTRALES
Réalisateur : Jérémie Hartmann, Fabrice Cuney.
Deux journalistes accompagnent une mission parlementaire travaillant sur la question du nucléaire en France, suite à la catastrophe de Fukushima.
La catastrophe de Fukushima, en mars 2011, a profondément entamé la confiance des citoyens dans l’énergie nucléaire. Si l’Allemagne a annoncé une fermeture progressive de ses centrales, la France, dont 75% de l’électricité est issue de cette énergie, ouvre le débat. Pendant deux mois, des journalistes ont suivi la mission parlementaire sur la sécurité nucléaire et l’avenir de la filière nucléaire.
La bataille de Tchernobyl
On les appellera les « liquidateurs ». Lorsqu’ enfin, le sarcophage recouvrant le réacteur est terminé, ces hommes vont rentrer chez eux irradiés à vie et totalement oubliés du gouvernement
Retour sur la catastrophe de Tchernobyl, à travers des témoignages des protagonistes de l’époque, des archives inédites et des images de synthèse.
Le 26 avril 1986, le quatrième réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait, provoquant une catastrophe écologique sans précédent. Ce documentaire est construit autour des récits des
principaux témoins : scientifiques, politiciens, Mikhaïl Gorbatchev, Hans Blix, mais aussi Igor Kostine, le photographe qui, quelques heures à peine après l’explosion, a survolé le site en hélicoptère. Sans aucune protection, il a pris ses premiers clichés. Grâce à l’imagerie de synthèse et à des documents filmés inédits, retour sur une bataille acharnée contre un ennemi invisible et
particulièrement dévastateur.
DANS LE SECRET DU NUCLÉAIRE
Réalisateur : Jacques Cotta, Pascal Martin.
Enquête sur le fameux nuage radioactif de Tchernobyl qui, d’après les autorités françaises, aurait eu le bon goût d’épargner l’Hexagone en 1986.
Pierre Pellerin, ancien directeur du SCPRI, l’organisme chargé de la sécurité nucléaire, a intenté un procès en diffamation aux auteurs de l’ouvrage « Nucléaire, ce qu’on nous cache », qui l’accusent
d’avoir dissimulé des informations essentielles lors du passage du nuage radioactif de Tchernobyl. A l’époque, les pouvoirs publics avaient assuré que la France n’avait pas souffert de retombées. Les auteurs de ce document ont enquêté en Corse, où l’on a relevé des quantités inquiétantes de césium et de strontium, mais également à Papeete, pour mesurer l’impact des essais nucléaires français dans le Pacifique. Cette enquête se conclut à Bure, un village de Meuse qui, en 2000, était pressenti pour accueillir un laboratoire d’enfouissement des déchets.
RUSSIE : OZERSK, VILLE SECRÈTE NUCLÉAIRE
Vingt ans après la dissolution de l’URSS, deux millions de Russes vivent encore au secret, comme à
l’époque soviétique, dans quarante-deux villes closes dites "ZATO"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ville_ferm%C3%A9e . Des villes liées à l’industrie militaire ou à la
production d’énergie nucléaire.
Reliquat de l’époque soviétique, les habitants, soumis à des règlements particuliers pour tous leurs
déplacements, se voient pourtant comme des privilégiés, protégés du monde par de hautes grilles.
Mais d’autres se battent contre un système qui maintient le secret autour d’installations nucléaires
déficientes, au mépris des populations locales, et de l’environnement.
Ozersk et son complexe de Maïak http://fr.wikipedia.org/wiki/Complexe_nucl%C3%A9aire_Ma%C3%AFak
forment un bel exemple. La région de Maïak, qui produisait tout le plutonium de la guerre froide,
est aujourd’hui une poubelle nucléaire. Protégée par son statut de ZATO. Le secret est tel qu’il a
permis d’occulter, pendant près de trente ans, le premier accident nucléaire au monde : l’explosion
en 1957 d’une cuve de déchets, suite à une panne du circuit de refroidissement. Le nuage radioactif
avait alors affecté près de 300 000 personnes, sur 23 000 km²... Vingt-deux villages avaient été
évacués.
Cinquante ans plus tard, les victimes et les "liquidateurs", obligés à nettoyer la région, attendent
toujours de l’aide. D’autres sont irradiés jour après jour par les émanations des usines de
retraitement d’uranium de Mayak. Et la population est sans défense.
Nadiejda y a fondé Planète Espoirs, pour défendre les droits à la liberté et à un environnement
décent pour les gens de la région. Et elle défend les victimes des restrictions à la circulation
comme celles de la radioactivité.
A Ozersk, le carnet de route de notre envoyée spéciale
Cinquante ans après la catastrophe nucléaire d’Ozersk, les victimes et les "liquidateurs", obligés
de nettoyer la région, attendent toujours de l’aide. D’autres sont irradiés jour après jour par les
émanations des usines de retraitement d’uranium de Maïak. Et la population est sans défense.
Nadiejda y a fondé Planète Espoirs, pour défendre les droits à la liberté et à un environnement
décent pour les gens de la région. Et elle défend les victimes des restrictions à la circulation
comme celles de la radioactivité.
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/arte-reportage/3796578.html